Dans le Nord comme dans bien des régions de France, les maisons mitoyennes font partie intégrante du paysage. À Armentières, La Madeleine ou Lambersart, ces habitations en enfilade rythment les rues. En centre-ville, ce sont souvent des bâtisses anciennes, pleines de charme et qui n’attendent qu’une bonne remise à neuf pour révéler tout leur potentiel. Une rénovation globale permet, entre autres, d'améliorer la performance énergétique du logement (et son DPE). Mais c’est aussi l’occasion de réduire les soucis d’acoustique, fréquents entre murs mitoyens, notamment dans les lotissements plus récents. Il existe différents types de maisons mitoyennes dans la métropole lilloise, il y a des obligations à respecter pour réhabiliter correctement ces logements. Effectivement, partager un mur avec son voisin impose quelques contraintes. Transformer une maison mitoyenne efficacement dans la métropole lilloise, c’est possible avec l’aide de votre courtier en travaux.
Les différents types de maisons mitoyennes dans la métropole lilloise
Dans les communes limitrophes de Lille se trouvent une grande variété de constructions mitoyennes. Elles sont différentes selon les époques et les quartiers.
Qu’est-ce qu’une maison mitoyenne ?
Il s’agit d’un logement qui partage un ou plusieurs murs avec une maison voisine. On parle aussi parfois de « maisons de rangée ». Dans certains cas, ces maisons sont construites sur une même dalle de béton, ce qui implique une interdépendance structurelle entre les habitations. Ce type de construction est très répandu notamment dans les lotissements des années 70-80.
Les « 1930 » typiques du Nord
Ces maisons de rangée sont sans doute les plus emblématiques de la région. Alignées le long des rues pavées, elles affichent fièrement leur façade en brique. Ces maisons sont généralement étroites, organisées en enfilade, avec une cour ou un jardin étiré vers le fond de la parcelle.
Leur charme est indéniable, mais elles présentent aussi quelques inconvénients : elles n’ont pas de fenêtres latérales, et de ce fait, bénéficient d’un apport de lumière naturelle plus limité.
Les maisons de lotissement des années 70/80
Beaucoup de lotissements des années 70 ou 80 ont été bâtis dans des communes périurbaines comme Linselles, Quesnoy-sur-Deule ou Houplines. Leur architecture est fonctionnelle, avec des plans standards et des volumes généreux. Les pièces sont souvent cloisonnées, mais leur ossature permet souvent d’ouvrir les volumes et de repenser complètement l’organisation intérieure.
Ces maisons ont été conçues pour répondre à des impératifs économiques et les matériaux utilisés étaient peu performants en termes d’isolation. De nos jours, ce défaut peut parfaitement être corrigé grâce une rénovation globale.
Les maisons mitoyennes contemporaines
Certaines constructions plus récentes, bâties dans les années 90 ou 2000, sont également mitoyennes. Parfois vendues sur plans ou en VEFA à l’époque, elles disposent d’une structure plus moderne, de surfaces optimisées et d’une isolation supérieure aux anciennes générations, grâce aux diverses réglementations thermiques qui se sont succédé.
Les maisons bel-étage et les autres maisons de ville mitoyennes
On retrouve aussi des maisons dites « bel-étage ». Elles possèdent un rez-de-chaussée surélevé avec, en dessous, un garage ou un sous-sol semi-enterré. Leur structure impose quelques contraintes supplémentaires, notamment pour l’accessibilité ou l’aménagement de l’étage inférieur.
De manière plus large, de nombreuses maisons dites « de ville », qu'elles soient des maisons flamandes ou bourgeoises, sont collées les unes aux autres, disposent d’un extérieur à l’arrière et sont mitoyennes.
Chacune présente ses propres spécificités, et la Maison des Travaux, Lille Nord est là pour vous accompagner et vous permettre de transformer votre maison mitoyenne de fond en comble !
Le bon réflexe : nos spécialistes analyseront pour vous la structure de votre maison. Une maison « 1930 » n’aura pas les mêmes contraintes et les architectes n’apporteront pas la même réponse que pour une maison de lotissement des années 80 pour transformer votre logement en une maison contemporaine.
Les obligations légales liées à la mitoyenneté
Vivre dans une maison mitoyenne implique le respect de certaines règles. Bien souvent, des murs, des clôtures ou des fondations sont partagés avec les voisins. Dès lors, certaines contraintes s’imposent en matière de travaux et d’entretien !
Le cadre juridique de la mitoyenneté
La mitoyenneté est définie par le Code Civil, notamment par les articles 653 et 665. Elle désigne la propriété commune d’un élément séparatif entre deux parcelles, comme un mur, une haie ou une clôture… parfois même un fossé. Ce principe s’applique par défaut dès lors que deux bâtiments sont contigus, à moins qu’un acte notarié ou un accord spécifique n’indique le contraire.
Dans le cas des maisons mitoyennes, cette communauté concerne très souvent les murs latéraux, et parfois les fondations, voire, à un niveau moins visible de prime abord, les souches de cheminée ou encore les toitures. Cela implique que chaque propriétaire dispose de droits, mais aussi de devoirs, vis-à-vis de ces éléments communs, puisque chacun des voisins pourrait subir les conséquences d’une intervention sur un mur mitoyen.
Les droits et les devoirs des propriétaires en matière de mitoyenneté
Entretenir un mur mitoyen une obligation partagée entre les deux parties. En cas de dégradation, de fissures ou d’infiltrations, les frais doivent être répartis à parts égales, à moins qu’une clause spécifique ne soit intégrée à l’acte de vente. Ainsi, toute modification d’un élément mitoyen nécessite l’accord de votre voisin. Impossible, par exemple, de rehausser un mur ou d’y percer une ouverture sans autorisation expresse (et écrite, de préférence).
Même l’installation d’un grillage, d’un bardage ou d’une isolation thermique extérieure en limite de propriété doit faire l’objet d’un échange préalable.
Il est également possible d’acheter la mitoyenneté d’un mur qui ne l’était pas initialement, ou au contraire de la céder, mais ces démarches doivent être encadrées par un acte notarié.
Les procédures administratives et autorisations nécessaires pour les travaux communs à plusieurs maisons
En matière de rénovation, certaines interventions nécessitent des démarches auprès de la mairie, que votre maison soit mitoyenne ou pas.
Une déclaration préalable est souvent requise pour des modifications de façade ou une extension. Un permis de construire peut même être nécessaire selon l’ampleur du projet.
Dans le cas d’un élément mitoyen, le bien-vivre ensemble implique de contacter vos voisins. Et un accord écrit est fortement recommandé, ne serait-ce que pour prévenir d’éventuelles tensions futures.
Dans le cas d’une copropriété horizontale ou d’un lotissement, les règles peuvent être encore plus strictes : certaines décisions relèvent alors du règlement de copropriété ou d’un vote en assemblée. Anticiper ces obligations permet d’éviter des blocages en cours de chantier et les recours ultérieurs.
Quels sont les avantages à vivre dans une maison mitoyenne ?
La mitoyenneté est souvent perçue comme une contrainte. Et pourtant, ce type de logement présente aussi de nombreux atouts qui en font un bon choix !
L’un des principaux avantages réside dans l’isolation naturelle qu’offre la mitoyenneté. Lorsqu’une maison partage un ou deux murs avec ses voisines, ces surfaces ne sont pas directement exposées aux intempéries. À condition d’être correctement isolée de l’intérieur ou de l’extérieur, une maison ancienne peut parfaitement atteindre un bon DPE !
Sur le plan financier, les maisons mitoyennes sont souvent plus accessibles à l’achat que les maisons « quatre façades ». Et lorsque des travaux sont à prévoir sur un mur commun, sur une clôture ou sur une gouttière, il est parfois possible de mutualiser les coûts avec le voisin, à condition bien sûr de s’entendre sur les modalités.
Les maisons de ville sont souvent situées au sein d’un quartier ou d’un lotissement convivial et cette proximité peut devenir un vrai atout.
Transformer une maison mitoyenne en métropole lilloise : les points incontournables pour réussir sa rénovation
Améliorer l’isolation phonique d'une maison mitoyenne
Dans une maison mitoyenne, les nuisances sonores peuvent vite devenir pesantes : bruits de pas, éclats de voix ou la télévision du voisin sont parfois perçus presque comme s’ils étaient chez vous. Ce phénomène est amplifié si les murs sont anciens, mal isolés ou creux et encore plus si la dalle de béton est commune.
L’isolation phonique des parois mitoyennes est donc une priorité. Nos artisans mettront en oeuvre des doublages spécifiques avec des plaques haute densité, des matériaux absorbants ou encore des complexes thermo-acoustiques : il existe de plus en plus de solutions techniques. Il est aussi possible de traiter les planchers intermédiaires, notamment si vous entendez des bruits venus de l’étage.
Réaliser un état des lieux technique et repenser les volumes
La rénovation d’une maison mitoyenne, souvent cloisonnée, est l’occasion de créer des espaces ouverts et lumineux en décloisonnant, en aménageant les combles ou en ajoutant une extension vers le jardin.
Dans ce cas, une étude technique poussée est nécessaire, puisqu’il s’agit de garantir non seulement la solidité de votre maison, mais aussi de celle de vos voisins.
Anticiper les contraintes techniques et réglementaires
L’accès au chantier peut être délicat, surtout en zone urbaine. Il est également nécessaire anticiper les nuisances : bruit, poussière, horaires décalés… Et de ne jamais intervenir sur un mur mitoyen sans étude technique préalable.
Faire appel à la Maison des Travaux, Lille Nord, c’est vous assurer d’un accompagnement complet, du tout premier rendez-vous jusqu’à la réception du chantier. Votre courtier vous aide à élaborer votre projet, à prioriser les travaux et à faire les bons choix techniques. Bien menée, une transformation de maison mitoyenne permet de conjuguer confort acoustique, esthétique et performance énergétique. Nous sommes là pour vous aider à faire les bons choix, au bon moment, avec les bons partenaires.